Jo vient de vous raconter quelques souvenirs de libertaire, et nous de semer du sarrasin.
La libertaire et la plante nous rappellent Albertine, mais bon, lisez sa biogue sur Wikipédia, ça vous cultivera un peu.
Albertine avait nargué ainsi ses juges :
« Je n'ai aucun remords. Quand j'en aurai, je vous préviendrai » ce qui était courageux pour l'époque ! puis elle avait chouravé une bricole au Prisu de Nîmes (à ce sujet on peut vous dire que la quasi totalité des produits de markets-pas-supers sont volés par les employés).
Belle époque où les codes barres (radioactifs parait-il) n'existaient pas et où on décousait nos poches pour enfourguer plein de bonnes choses dans les doublures de nos très épaiiiisses vestes !
Tout ça pour en arriver à une copine, costaude lesbienne baraquée camionneur, caissière à Prisu. Devinez qui lui faisait livrer des gerbes de fleurs à la caisse? l'épouse du préfet, raide dingue. Et avec qui elle s'envoyait en l'air ? avec ... l'épouse du chef de gendarmerie !
Bon, c'était il y a 20 ans, y'a prescription ...
Cette copine a aussi tapiné par minitel rose et nous en racontait d'incroyables sur les bourgeoises de Nîmes, telle la vieille de cet immeuble chicos sur la plus belle avenue, qui se mettait à 4 pattes et demandait à notre copine de lui planter une bougie allumée dans le cul, et faisait ainsi le tour de sa table de salle à manger.
Jo a raison, ce texte est lourd mais c'est du brut de décoffrage, et surtout du vécu merdeux de ce 20eme siècle merdique. Pour du libertinage bien écrit et la description d'une époque plus haute en couleurs, allez sur notre lien dans les commentaires !